Diabète de type 1

Histoire naturelle

Il se caractérise par une destruction auto-immune de plus de 90% des cellules béta, productrices de l’insuline*, provoquant une carence insulinique totale ou partielle, à l’origine de symptômes cliniques (soif intense, amaigrissement, fatigue et augmentation du volume urinaire).

* L’insuline, dont l’existence a été découverte en 1921, est une hormone vitale, indispensable à la construction des cellules et à leur fonctionnement.

diabète de type 1

Cette destruction est la conséquence à la fois de facteurs génétiques de susceptibilité et de facteurs environnementaux déclenchants.

diabète de type 1

 

Epidémiologie

diabète de type 1

 

 

 

 

 

 

 

 

Le diabète de type 1 touche plus 10% de la population diabétique et principalement une population relativement jeune. En effet, en 2019, plus d’un million d’enfants et d’adolescents (entre 0 et 20 ans) sont atteinte de DT1 (source Atlas 2019 IDF).

En France, 20 000 personnes atteintes de DT1 ont moins de 20 ans, avec une incidence qui augmente de 4% chaque année. Plus de 2 000 enfants sont diagnostiqués chaque année, et 20% d’entre eux ont déclaré leur diabète avant l’âge de 4 ans (source AJD 2017).

 

D’après les estimations de la Fédération Internationale du Diabète, à l’échelle mondiale, 70 000 enfants de moins de 15 ans développent un diabète de type 1 chaque année. L’âge de déclenchement de la maladie est parallèlement en train de se décaler vers une population encore plus jeune, notamment vers les enfants âgés de moins de 5 ans.

diabète de type 1

Progression du diabète de type 1 chez l’enfant de moins de 15 ans (2005 – 2010)

 

Traitements et qualité de vie

  • Une hormone vitale (injections pluri-quotidiennes d’insuline)
  • Des traitements encore contraignants (contrôles pluri-quotidiens et injections)
  • Une vraie prévention des complications

Les derniers progrès permettent cependant d’envisager une mesure de la glycémie en continu pour une adaptation optimale de l’administration d’insuline. Ces progrès thérapeutiques permettent aujourd’hui de retarder voire de prévenir la survenue des complications classiques du diabète, qui touchent principalement les yeux, les reins et la fibre nerveuse.