temoignage

Témoignages d’associations de patients

Automne 2021 - Lettre n°39
#InsuLib #ActivDiab67

FRANCIS MANN
Président d’Activ’Diab67

Après 63 ans de vie commune avec le diabète, je peux mesurer l’évolution dans le traitement de cette maladie chronique. De la seringue et son énorme aiguille à stériliser, au lecteur de glycémie, à la pompe implantée et au capteur de glycémie couplé à la pompe à insuline, le chemin fut plein d’embûches.

Présent lors des balbutiements du CeeD, je l’ai vu grandir
et gagner en notoriété. Il a mis en lumière cette maladie et fait changer, un tant soit peu, le regard des uns et des autres.

Néanmoins, le quotidien du diabétique que je suis n’en est pas devenu plus simple, les contraintes omniprésentes. De nos jours, dans les pays occidentaux, on ne meurt plus forcément du diabète, mais on vit toujours avec lui. Il reste du pain sur la planche !

Un grand merci au Pr Michel Pinget et à toutes ses équipes, en leur souhaitant enthousiasme et persévérance au nom de tous les patients.

 

ERIC DEHLING
Président de l’association INSULIB

Le CeeD fête cette année son 30ème anniversaire. Je fête, à quelques mois près, mon trentième anniversaire de vie avec le diabète. Une date gravée à jamais dans ma mémoire et qui correspond à ma première rencontre avec le Professeur Michel Pinget mais aussi à la découverte, lors d’une consultation, de l’existence de la structure de recherche sur le diabète qu’il préside à Strasbourg. Quatre lettres « CEED » qui représentent pour le patient diabétique que je suis l’espoir non pas d’une guérison, mais celui d’une meilleure qualité de vie future avec cette maladie.

Même si les progrès sont indéniables depuis
quelques années et facilitent grandement la vie quotidienne des diabétiques alors que la pandémie progresse chaque jour, il n’en demeure pas moins vrai que nous continuons à vivre au quotidien les contraintes de notre diabète. Savoir qu’en proximité de notre lieu de vie des hommes et des femmes consacrent, le plus souvent dans l’ombre, tout leur savoir, leur compétence, leur énergie et leur détermination à parler de cette maladie et à la décrypter, avec l’espoir chevillé de trouver ce qui nous permettra un jour de redevenir aux yeux des autres et de nous-mêmes des êtres normaux, est particulièrement encourageant pour les années à venir.

Quelle que soit leur fonction, qu’ils en soient tous très chaleureusement remerciés et qu’ils sachent que leur travail de longue haleine légitime notre admiration et notre reconnaissance dans la tâche noble qui est la leur.

Longue vie au CeeD pour que l’espoir finisse par se concrétiser un jour par la guérison du diabète !

Partager cet article sur :