Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Sébastien de Tarbes
Je m’appelle Sébastien, j’ai 37 ans et je suis diabétique de type 2. J’ai appris que j’étais atteint de diabète le 10 juillet 2017 suite à un malaise. Ce jour-là, je débutais ma saison dans un hôtel en Haute- Savoie, quand tout à coup j’ai commencé à avoir des sueurs froides et des vertiges. Arrivé à l’hôpital, les médecins m’ont demandé mes symptômes. Je leur ai signalé que je buvais énormément d’eau et que j’urinais beaucoup. Les résultats des analyses ont confirmé mon diabète : j’étais à 12% d’HbA1C (en effet, au-delà de 6% la personne est diabétique).
L’annonce de mon diabète a été un choc. En plus, en raison de mon travail, je me trouvais seul, à plus de 800 km de chez moi. J’étais un peu paniqué. J’essayais toutefois de me rassurer, alors le rêve que je fis lors de la première nuit me réconforta beaucoup : je vis ma grand-mère, elle-même diabétique de type 1 et décédée en 1999. Elle m’envoyait toute sa force pour le combattre …
Le lendemain, j’ai décidé d’appréhender ma maladie comme une force et je suivis les conseils des médecins et diététiciens notamment concernant mon rééquilibrage alimentaire. Mon hospitalisation a duré 10 jours. Mais c’est en sortant de l’hôpital que mon vrai combat a commencé. Je n’étais plus entouré de médecins qui m’aidaient à gérer mon diabète mais en autonomie complète. Il a fallu apprendre à gérer la prise de médicaments, la manière de se piquer pour prendre sa glycémie. J’ai dû m’y reprendre à 15 fois car je ne savais pas comment bien le faire ! S’en sont suivies les prises de rendez-vous avec ma diabétologue. J’étais vraiment perdu et me posais beaucoup de questions.
Heureusement j’ai bien été accompagné, j’ai appris à prendre correctement mon traitement. Mon médecin m’a également indiqué qu’il était possible pour moi de suivre un stage pour personnes diabétiques. Pendant 3 jours, accompagné de 7 à 10 personnes, j’ai assisté à diverses conférences (sur les risques du diabète, comment bien manger, etc.), toujours dans le but de gérer la maladie et de bien vivre au quotidien. Suite à cela, mes journées consistaient à équilibrer mon diabète, et surtout à faire en sorte qu’il ne prenne pas complètement le dessus sur ma vie.
J’ai pris aussi la décision de demander pour raison professionnelle une RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé) même si le terme handicap me faisait encore honte car je ne me considérais pas comme tel. J’ai commencé mon nouveau travail dans les relations clients en informant mon employeur de mon statut. Mais cela n’a rien changé à mon travail. Je faisais des semaines de 47h, des journées de 12h tout en devant gérer mes traitements, la fatigue et les nausées. Malgré cela, je me donnais à 100% car je voulais montrer aux autres que, même avec le diabète, je pouvais travailler comme eux. Mais à certains moments j’étais épuisé…
Le fait que le diabète soit une maladie invisible est difficile, les personnes ne se rendent pas compte de la fatigue intense que l’on ressent, de la gestion compliquée entre vie privée et professionnelle.
Les réseaux sociaux comme Instagram et mon vlog* m’aident beaucoup, ils me permettent de parler de mon diabète. J’essaye aussi de donner un maximum de conseils pour d’éventuels nouveaux diabétiques et de sensibiliser les gens sur les effets de cette maladie, ses risques, le quotidien. J’ai pu échanger avec d’autres personnes diabétiques sur nos expériences respectives, nos astuces… : il est important de pouvoir partager cela.
À l’heure actuelle, j’essaye de gérer tant bien que mal mon diabète même si, je dois l’avouer, à certains moments j’ai envie de tout arrêter. Mais je me dois de continuer, et surtout je relativise en me disant que « la vie reste belle ».
Sébastien de Tarbes
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