Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Le diabète est une maladie chronique dont la gravité relève des nombreuses complications qu’elle peut provoquer et/ou favoriser. La rétinopathie est une des celles-ci. Elle peut conduire à un très lourd handicap
visuel, mais il existe un traitement efficace à condition d’être mis en oeuvre précocement, et donc le diagnostic posé le plus tôt possible.
Il est tout à fait exceptionnel que des troubles visuels puissent alerter assez tôt le patient. Bien au contraire, la maladie rétinienne évolue généralement pendant de nombreuses années avant que le sujet ne se plaigne de troubles de l’acuité visuelle, alors à un stade totalement irréversible de la destruction rétinienne. Durant toutes les années précédentes, un traitement aurait pu être efficace et résoudre le problème pour la suite de la vie du diabétique.
Il faut en effet se rappeler que la rétine est une membrane qui tapisse le fond de l’oeil (la chambre postérieure), dont le rôle est de réceptionner et transmettre les rayons lumineux via le nerf optique au cerveau, qui les traduit en images. Seule la zone centrale de la rétine, là d’où part le nerf optique, sert à la vision. On l’appelle la macula.
La rétine est une cible de l’hyperglycémie chronique, qui favorise les dépôts de sucre dans la paroi des capillaires rétiniens, modifiant la forme et surtout la perméabilité de ceux-ci. Or c’est à travers la membrane capillaire que le sang apporte l’oxygène à tous les tissus, notamment aux cellules rétiniennes. Il s’ensuit un défaut d’oxygénation (hypoxie) du tissu rétinien, qui va réagir, notamment en développant de nouveaux vaisseaux (néo-vaisseaux), qui malheureusement sont peu efficaces et surtout très fragiles. Ils vont donc se rompre facilement, provoquant des hémorragies qui vont à leur tour fragiliser la rétine, laquelle pourra devenir oedémateuse, voire même se déchirer.
Phénomène essentiel, cette réaction rétinienne commence toujours par la zone toute périphérique de la rétine (sans retentissement sur la fonction visuelle) et progresse très lentement vers la macula, où elle devient responsable des troubles souvent irréversibles de la vision.
Or il est aujourd’hui possible de traiter efficacement la rétinopathie diabétique tant qu’elle est limitée à une atteinte périphérique et surtout d’empêcher sa progression vers la macula.
Le traitement au laser est une technique quasiment indolore, qui vise à détruire avec une grande précision les cellules et vaisseaux rétiniens. On peut l’utiliser de 2 manières différentes :
La photocoagulation ne peut être efficace que si l’on détecte les lésions vasculaires avant qu’elles ne touchent la macula et sera d’autant moins agressive que les lésions seront diagnostiquées le plus tôt possible. Pour cela il faut être capable de bien analyser la périphérie rétinienne, ce que seuls 2 examens permettent :
La rétinopathie n’est donc pas une fatalité ! Il est tout à fait possible de la prévenir si le patient va régulièrement se faire dépister chez l’ophtalmologue, en plus d’atteindre un équilibre glycémique, de maîtriser sa tension artérielle et de respecter une bonne hygiène de vie (attention au tabagisme).
En 2014, 40% des diabétiques n’avaient pas consulté de spécialistes depuis au moins 2 ans. Pourtant la rétinopathie diabétique touche 50 % des diabétiques de type 2 (chiffres 2014/Fédération Française des Diabétiques). C’est pour cette raison que la Haute Autorité de Santé préconise un dépistage tous les ans pour les personnes atteintes de diabète, d’autant que d’autres lésions oculaires peuvent survenir chez les diabétiques (glaucome, cataracte) qu’il faudra aussi traiter à temps.
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