Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Clément Dubal, éducateur médico-sportif au sein du réseau de santé Pôle APSA
Aujourd’hui, l’activité physique est considérée comme un traitement non-médicamenteux essentiel dans la lutte contre les maladies chroniques, tant il a été démontré qu’elle avait un rôle majeur sur la santé physique, mentale et sociale des personnes.
Il est aussi clairement démontré que la pratique d’une activité physique et sportive procure des bienfaits pour le système immunitaire, que ce soit pendant la phase d’activité ou dans celle de récupération. L’augmentation du niveau d’activité physique protège également contre le déclin des fonctions immunitaires chez les personnes âgées. Bouger n’est toutefois pas une potion magique. La force du système immunitaire dépend aussi d’autres facteurs comme le sommeil et l’alimentation. En automne et en hiver, les températures baissent et les journées sont plus courtes. Le manque de lumière, la pluie, le brouillard et l’apparition des maladies infectieuses comme le rhume, la grippe et la gastro-entérite sont autant de défis à relever. Alors comment reprendre une activité physique et sportive après une maladie infectieuse ? Quels sont les principes pour une reprise réussie ?
Les maladies infectieuses regroupent toutes les maladies provoquées par la transmission d’un agent pathogène tel que les bactéries, les virus, les parasites, les prions et les champignons. Elles sont nombreuses et bien différentes les unes des autres. On retrouve par exemple des pathologies bénignes comme le rhume, l’angine et la gastro- entérite. Mais aussi des maladies infectieuses bien plus graves comme le sida, les hépatites, le paludisme ou la tuberculose que nous ne développerons pas ici.
Ces maladies sont plus ou moins contagieuses et se manifestent par des épisodes grippaux, pour les virus avec fièvre, maux de tête, manifestations ORL ou pulmonaires, douleurs musculaires et articulaires. Au- delà de ces manifestations, ces maladies bousculent notre quotidien : les habitudes alimentaires et de sommeil sont perturbées, les capacités physiques sont amoindries et la motivation à la reprise d’une activité physique et sportive peut être touchée. Alors que faut- il faire lorsque l’on est malade ? Est-ce une bonne ou mauvaise idée de pratiquer une activité physique ?
Dans le cas où les symptômes ne sont pas associés à une quelconque fièvre, le maintien d’une activité physique courte et à faible intensité reste un avantage pour la santé. Marcher quelques pas, faire du vélo d’appartement sans résistance, réaliser quelques exercices simples de renforcement musculaire et d’assouplissement pendant quelques minutes permettront de limiter la perte des capacités cardiorespiratoires et musculaires. De la même manière, pratiquer une activité physique ou sportive si l’on souffre d’un rhume n’aura pas d’effet significatif sur la durée ou la gravité des symptômes. Il n’y aurait donc pas plus de risque lorsqu’une personne est enrhumée.
Toutefois, le repos est indispensable lors des phases aiguës de la maladie. Cette pause permet de ne pas épuiser l’énergie dont le corps a besoin pour se défendre contre l’infection. En cas de grippe ou d’une autre infection qui engendre l’apparition de fièvre (température supérieure à 38°C), la pratique physique et sportive est fortement déconseillée. Le Club des Cardiologues du Sport préconise de ne pas faire de sport intense en cas de fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre et courbatures). Le mythe de faire du sport pour transpirer et évacuer la fièvre est totalement infondé. En effet, le stress physique provoqué par l’exercice ne favorise pas le bon fonctionnement du système immunitaire. Pire, dans de rares cas, plusieurs études ont démontré que la baisse des défenses immunitaires liée à la pratique d’une activité physique intense permet à des micro- organismes qui étaient relativement inoffensifs de se propager aux voies respiratoires supérieures, aux poumons et au cœur. Si l’infection agresse le muscle cardiaque, alors une myocardite peut se développer. Bien souvent, cette inflammation se traite d’elle-même mais elle peut également se développer avec le temps en une insuffisance cardiaque.
Au-delà des risques provoqués par l’élévation de la température corporelle, la nature de certains traitements mis en place pour soigner l’infection peut provoquer divers effets indésirables ayant un impact sur l’activité physique. Les risques peuvent être de développer des tendinites (par exemple via les traitements antibiotiques par fluoroquinolones), mais également de causer des risques de vertiges ou de troubles de l’équilibre, d’hypotension, d’hypoglycémie, etc.
La reprise d’une activité physique intensive peut se faire sans se poser de questions 8 jours après la fin des symptômes de fièvre et de courbatures. Il est courant de compter un nombre de jour d’entraînement égal au double du nombre de jours d’arrêt, avant de retrouver son état de forme pré-maladie. Par exemple, il faudra deux semaines d’entraînement pour retrouver la forme initiale suite à un arrêt d’une semaine.
(1) Perception que chacun d’entre nous a, de manière consciente ou non, de la position dans l’espace des différents segments de son corps.
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