Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
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Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Je suis diabétique depuis 23 ans. J’avais 12 ans quand j’ai eu les symptômes classiques : grande soif, perte de poids…Ce fut le début de cette grande aventure qu’est le diabète ! Un premier séjour à l’hôpital après confirmation du diagnostic pour comprendre et apprendre à gérer le diabète. Semaine très difficile où j’ai surtout compris à l’époque que ma vie allait être synonyme d’interdits et de frustrations. J’avais 16 ans, je crois, lorsque je suis passé à l’insulinothérapie fonctionnelle. Un grand soulagement. De nouveau quelques jours à l’hôpital, mais pour apprendre cette fois à vivre de manière complètement libre avec le diabète. Le passage à l’âge adulte a été pour moi sous le signe de voyages, nombreux, et de défis sportifs. Au début surtout pour me prouver que j’étais « capable de ». Mon premier grand voyage, que j’ai d’ailleurs réalisé en 2003 dans le cadre d’un projet sur le diabète en Amérique du Sud, a été comme une révélation : le diabète n’est pas partout perçu de la même façon. Je me rappelle un diabétique américain qui m’avait dit de ne jamais utiliser le mot maladie pour diabète mais plutôt l’expression « condition de vie ». Cette approche m’a beaucoup influencé.
Quelques années plus tard, je faisais un tour du monde d’un an sur le surf et la plongée sous-marine. Ce fut l’occasion de nombreuses rencontres, parmi lesquelles des diabétiques de diverses nationalités avec autant de façons de considérer le diabète et le sport et de manière plus générale la vie en tant que diabétique. Depuis quelques années, je suis dans une démarche de partage de sessions sportives avec des diabétiques de différents pays et de publication de leurs témoignages. Je pense qu’il y a encore pas mal de chemin à parcourir pour changer le regard que beaucoup portent sur le diabète. Il faut faire évoluer ces mentalités d’un autre âge qui continuent d’associer diabète à interdits et dont on retrouve les effets en termes de discrimination dans l’accès à certains sports par exemple. Je souhaite montrer à travers ces témoignages qu’il est complètement possible pour un diabétique de vivre sereinement sa passion d’un sport dit « extrême ».
Je ne porte pas de pompe à insuline. J’ai essayé il y a quelques années, en 2008 lorsque je suis rentré de mon tour du monde. Cela ne m’a pas plu, j’ai trouvé le système trop intrusif et pas forcément pratique pour les sports que je souhaitais pratiquer. J’attends que les produits soient encore plus miniaturisés pour envisager un nouvel essai. Pour l’instant, je suis au stylo, 2 injections de lente par jour et bien entendu, 1 injection de rapide avant chaque repas.
Je suis passionné de sports de glisse et pratique en fonction des saisons et de mes voyages : escalade (bloc et corde), ski et snowboard de randonnée et pour les sports nautiques : kitesurf, surf et plongée sous-marine.
Il y a vraisemblablement un peu des deux. Lorsque j’étais ado, j’ai réagi un peu avec « violence » lorsque les médecins m’ont annoncé les listes « d’interdits » que je devais respecter en raison de mon diabète. C’était le cas des sports dits solitaires comme l’escalade, le surf, et bien entendu la plongée sous-marine qui est encore aujourd’hui le sport dont l’accès pour les diabétiques en France est le plus restreint.
J’ai commencé à pratiquer ces sports pour montrer qu’il m’était possible de dépasser ma condition de diabétique, de briser ces règles que je trouvais insupportables. J’ai fais des choix de vie, des stages, des projets à l’étranger et des voyages personnels avec à chaque fois cette volonté sous-jacente de pouvoir pratiquer ces sports sur des spots que je ne connaissais pas encore. J’ai passé cette période rebelle et je pratique aujourd’hui ces sports pour le plaisir qu’ils procurent tout simplement. Une pure dose d’adrénaline accompagnée généralement d’un environnement magnifique et de rencontres incroyables.
Lâchez-vous, faites vous plaisir et ne vous freinez pas dans vos envies et vos rêves. Pour cela, tachez de devenir
l’acteur principal de votre vie avec votre diabète. Il faut aller chercher ce qui nous sert pour se connaître au maximum et réussir à considérer le diabète comme une simple part de nous et non pas comme ce qui nous définit. L’entourage médical, les échanges avec d’autres diabétiques et les outils connectés, de plus en plus nombreux, sont à notre disposition pour apprendre et réapprendre la gestion du diabète. Je pense également qu’il faut accepter ses faiblesses. On est en « conduite manuelle » donc on ne peut pas être tout le temps parfait et avoir une glycémie dans les « normes » en permanence. Enfin je ne peux que conseiller de faire du sport quel qu’il soit. Cela aide effectivement à équilibrer son diabète et à gommer les excès. Et pour ma part cela me permet surtout de relativiser la place que prend le diabète dans ma vie, voire d’apprendre à l’oublier.
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