Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Docteur Michel Gerson, Colmar
Dès les années 90, de grands essais randomisés ont montré l’efficacité de l’activité physique (associée ou non à une alimentation plus équilibrée) pour prévenir un diabète de type 2 chez les sujets à risque.
Les sujets à risque étudiés étaient souvent définis comme prédiabétiques ; ce terme de prédiabète recouvre deux entités différentes :
Ces grands essais ont été menés en Amérique du Nord et en Asie pour la plupart.
Plus près de nous en Finlande, la « Finnsih diabetes prevention study » (FDPS)2 avait été menée chez 522 sujets en surpoids et intolérants au glucose. Au bout de 4 ans, dans le groupe activité physique (au moins 30 mn par jour) associé à une alimentation moins riche en graisses, le risque de diabète était diminué de plus de la moitié (56 %) par rapport au groupe des sujets.
En dehors du prédiabète, les principaux facteurs de risque de diabète sont pour mémoire :
Dans les essais cliniques, c’est habituellement une activité physique modérée qui est mise en œuvre, de l’ordre de 30 minutes par jour, soit proche des recommandations en vigueur pour la population générale : au moins 30 minutes, cinq fois par semaine.
L’activité physique modérée c’est la marche, mais aussi le vélo, le jardinage… bref des activités de la vie quotidienne. Au cours d’une activité physique modérée, on peut continuer à parler parce que l’on n’est pas très essoufflé.
La sédentarité (du latin sedere d’où est issu le verbe « s’asseoir ») est un facteur de risque à part entière de nombreuses maladies dont le diabète. On considère comme sédentaire un sujet s’il est assis plus de 7 heures par jour avec des périodes de plusieurs heures sans se lever. Dans les études, la sédentarité est souvent mesurée par le nombre d’heures par jour passées assis devant un écran.
La majorité d’entre nous est exposée à la sédentarité dans son travail ; aussi, on conseille actuellement de lutter contre la sédentarité en se levant de son siège au minimum une fois par heure… ou encore mieux, de travailler debout en mettant son ordinateur à la bonne hauteur. Une activité physique suffisante permet de corriger les effets de la sédentarité- mais en partie seulement. Récemment, la « Maastricht Study »4, menée sur 1 933 adultes âgés de 40 à 75 ans, a confirmé que la sédentarité et une activité physique insuffisante sont deux facteurs de risque indépendants et qu’il faut agir sur les deux.
Aux États-Unis, où l’on estime à 84 millions le nombre d’adultes prédiabètiques, de nombreux programmes de prévention du diabète sont en place mais seule une minorité de ces personnes y adhèrent.
Aussi, des chercheurs vont-ils prochainement mettre en route un essai randomisé incluant des personnes prédiabétiques ayant décliné l’inclusion dans un tel programme5. Une partie de ces patients va bénéficier d’une application pour téléphone mobile (JOOL Health) visant à promouvoir des comportements de santé notamment en termes d’alimentation et d’activité physique.
Les chercheurs vont ainsi pouvoir évaluer la motivation des sujets à adopter des comportements de santé permettant de prévenir le diabète de type 2 ; ils vont également mesurer l’hémoglobine glyquée et le poids.
Les nouvelles technologies, qui prennent de plus en plus de place dans le traitement du diabète, auront ainsi également leur place dans sa prévention.
1 : Voir par exemple les recommandations de Diabète Canada.
2 : Tuomilehto, J et al. N Engl J Med. 2001 ; 344 : 1343-50.
3 : HAS. Prévention et dépistage du diabète de type 2 et des maladies liées au diabète. Octobre 2014
4 : Van der Velde JHP et al. Diabetologia.10 septembre 2018.
5 : Griauzde DH et al. Pilot and Feasibility Studies. 2018 4:48
En utilisant ce site, vous acceptez que les cookies soient utilisés à des fins d'analyse. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter nos Mentions légales .
Close