Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Dr Randa Salet
Le diabète insulinodépendant survient, dans 50 % des cas, avant l’âge de 20 ans. Le suivi pédiatrique s’inscrit dans une maladie qui dure toute une vie et en grande partie à l’âge adulte. Le changement de la prise en charge est donc une étape indispensable, obligatoire. Il est important de comprendre les particularités de cette période afin que la transition ne devienne une période à risque chez un patient où la tempête déstabilisante peut survenir à tout moment.
C’est une période de changements physiques, psychologiques, relationnelles : une mouvance permanente inscrite dans un nombre d’années imprécis fonction de chaque adolescent et en relation avec le milieu familial, culturel et éducatif. C’est un long processus complexe, dynamique qui se prépare sur plusieurs années.
L’adolescent peut avoir des craintes que le médecin d’adultes ne soit pas capable de comprendre sa maladie. Le changement d’environnement doit être préparé car il peut être un facteur de déstabilisation pour un jeune adulte habitué à être protégé. Le moment de transfert est plus fonction de l’adolescent et de sa famille que de l’âge civil. Il est judicieux que l’adolescent soit en phase calme de sa maladie, il ne faut pas faire le passage pour des raisons de non compliance.
Il est donc indispensable de respecter les différentes phases de transitions :
1- La préparation :
Il y a d’abord une préparation pédiatrique 1 à 2 ans auparavant, en suscitant des questions sur l’avenir à l’âge adulte. De manière naturelle, la question du transfert vers le médecin d’adultes survient lors des consultations. À partir de la première année du lycée, une partie de la consultation a lieu avec l’adolescent seul, sans la présence des parents. Cette période permet d’évaluer les capacités du jeune à franchir le pas vers le monde adulte.
Le choix du médecin d’adultes est fait avec l’adolescent et la famille, les courriers de consultation lui sont adressés avant la transition. Cette préparation est la clé de la réussite : elle comprend une composante éducative, la responsabilisation par rapport au traitement, éducation sur la santé sexuelle et reproductive et des messages préventifs par rapport aux styles de vie.
2- L’implication de la famille :
Préparer les parents à « lâcher prise » car ils doivent renoncer à un système de soins auquel ils ont accordé leur confiance. Certains parents ressentent une perte de contrôle difficile à accepter, les impliquer activement est une bonne manière de minimiser l’impact de ce changement.
3- La prise de contact avec les soignants adultes :
Le pédiatre doit présenter le jeune adulte ou l’adolescent et la famille au médecin pour adultes. Les consultations communes sont essentielles, les parents sont présents lors de cette première consultation : un résumé préparé permet un transfert de soins sans problèmes et fournit un schéma directeur pour la nouvelle équipe de soins surtout dans la première année suivant le transfert.
4- La coordination :
Un protocole de transition établi avec l’adolescent et la famille permet d’éviter le sentiment d’être propulsé sans préparation. L’adolescent doit avoir un rôle actif dans l’organisation de la transition, par exemple en prenant lui-même les décisions lorsque différentes opinions sont offertes : choix entre un médecin homme ou femme, lieu de la consultation près du domicile ou du travail ou de l’université.
5- La place du médecin traitant :
Il est important que le médecin traitant soit impliqué dans le processus de transition, il restera le médecin référent du patient pour les soins primaires.
L’ADA (American Diabetes Association) et de l’ISPAD (International Society for Pediatric and Adolescent Diabetes) recommandent d’avoir une structure spécialisée pour jeunes adultes. Cette structure n’étant pas toujours présente, les points forts d’une transition réussie sont :
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