Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Audrey Minoux, diététicienne au sein du réseau de santé REDOM
Plusieurs études ont associé une forte consommation de glucides à un risque augmenté de diabète de type 2. Pour autant, tous les glucides se valent-ils ?
L’équipe de Kim Braun de l’Erasmus University Medical Center et de la Harvard T.H. Chan School of Public Health a analysé les données de plus de 200 000 personnes. L’objectif était de comparer l’impact de la consommation de différentes catégories de glucides sur le risque de diabète. Résultat : les glucides non raffinés, comme les céréales complètes, réduisent le risque de développer un diabète de type 2, et ce d’autant plus quand cette consommation remplace celle de glucides blancs comme les farines, les pâtes et le pain blanc.
Une céréale est dite complète lorsqu’elle a gardé tous ses composants, à savoir le corps du grain (l’amande), le germe et le son (l’enveloppe du grain). Ces deux derniers éléments recèlent de nombreux nutriments : protéines, lipides, fibres, anti-oxydants, minéraux (fer, zinc, cuivre, magnésium…), vitamines B et vitamine E.
Les céréales raffinées, par opposition aux céréales complètes, désignent les produits céréaliers constitués de grains ou de farines de grains dont la composition naturelle a été modifiée de manière significative. Le processus de modification implique généralement l’élimination mécanique du son et du germe soit par broyage, soit par tamisage sélectif. Les aliments les plus régulièrement raffinés sont le blé pour être utilisé dans la farine, le pain, les pâtes, la semoule ainsi que le riz.
Vous ignorez peut-être qu’avant d’arriver dans vos placards, ces produits, tout comme certaines huiles, le sel et le sucre, ont d’abord subi des procédés techniques de raffinage. Ce principe, souvent méconnu, supprime les substances réactives et permet un stockage plus long et sans altération de ces aliments.
Résistant à la digestion dans l’intestin, les fibres alimentaires n’ont pas de valeur nutritionnelle apparente. En fait, le rôle des fibres est important dans le transit intestinal, car elles augmentent le volume du bol alimentaire et changent la consistance des selles (les rendant ainsi plus molles). Grâce à leur pouvoir de rétention de l’eau, elles stimulent les contractions de l’intestin et favorisent l’activité bactérienne dans le côlon. Une carence en fibres peut conduire à des troubles gastriques et intestinaux (constipation ou diarrhée). Elles ont un effet positif d’accélération de la satiété, retardent la sensation de faim et limitent ainsi le risque de suralimentation, ce qui aide à prévenir l’obésité.
Lorsqu’elles transitent dans l’organisme, les fibres, notamment solubles, se transforment en une substance gélatineuse qui se colle au tube digestif. Cette pâte emprisonne les éléments associés au cholestérol, ralentit la vidange gastrique et retarde l’absorption du glucose dans l’intestin grêle. Une baisse du taux de cholestérol peut permettre de réduire les risques de maladies cardiaques associées au diabète. En outre, un ralentissement de la digestion et de l’absorption du glucose facilite la maîtrise des pics glycémiques après les repas.
Les féculents (pâte, pain, riz, semoule, pomme de terre, flocon d’avoine) peuvent être consommés tous les jours. Il est préférable d’opter pour leur version complète quand ils sont à base de céréales comme le pain, le riz et les pâtes. Un apport en fibres d’au moins 30 g par jour est également recommandé. Cette quantité est facilement atteinte en suivant une alimentation variée, comprenant des crudités, des légumes cuits et des fruits, complétés par des céréales et des légumineuses. Certains spécialistes recommandent même que les personnes diabétiques consomment jusqu’à 50 g de fibres par jour. Si vous le pouvez, privilégiez les féculents d’origine biologique, car les pesticides se concentrent dans l’enveloppe des aliments.
Augmentez votre consommation de fibres de façon progressive pour laisser le temps à votre système digestif de s’adapter et n’oubliez pas de bien vous hydrater tout au long de la journée afin d’assurer l’efficacité des fibres.
Ce site internet vous donnera pleins d’idées de recettes : www.lescereales.fr
Sources :
https://www.dna.fr/magazine-sante/2020/06/07/des-cerealescompletes-contre-le-diabete-de-type-2
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