Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
L.B.
Nous connaissons le syndrome de la fermentation intestinale, ce phénomène dans lequel les glucides de l’alimentation sont convertis en alcool par des levures résidant dans le tube digestif. Les patients atteints de ce syndrome présentent un état d’ébriété alors qu’ils ne consomment pas de boisson alcoolisée. Mais avez-vous déjà entendu parler de ce phénomène au niveau des urines ? Petite explication grâce à un cas concret.
C’est l’histoire d’une femme de 61 ans, souffrant de cirrhose du foie et d’un diabète mal contrôlé, qui se présente dans un hôpital américain pour une inscription sur liste d’attente d’un greffon hépatique. Cette patiente se voit refuser la possibilité de bénéficier d’une transplantation au motif qu’elle devrait suivre un traitement pour son addiction à l’alcool au lieu de demander qu’on lui greffe un nouveau foie. En effet, les tests urinaires, permettant de dépister toute consommation d’alcool, reviennent régulièrement positifs. Les résultats sont sans appel : la concentration d’éthanol dans les prélèvements urinaires est particulièrement élevée : supérieure à 39,1 mmol/L (> 180 mg/dL). Mais la patiente nie boire en cachette. Parallèlement à ces anomalies biologiques, les médecins notent chez cette patiente diabétique un taux très élevé de glucose dans les urines (hyperglycosurie ≥ 55,5 mmol/L), associée à la présence abondante de levures dans les échantillons urinaires.
Les médecins revoient alors leur copie. Le cas est rare, pour ne pas dire inédit ! Cette hyperglycosurie, associée à un milieu riche en colonies de levures urinaires appelées Candida glabrata, fabrique de l’éthanol par fermentation du glucose présent dans la vessie. Ayant enfin compris l’origine de l’alcool présent dans l’urine de cette femme, la transplantation de foie a ainsi pu être reconsidérée par l’hôpital.
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