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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
C.M.
Ou, plus précisément une perte de la mémoire et de la fluidité verbale. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue scientifique, Diabetologia, en octobre 2018.
Cette expérience a suivi pendant cinq ans plus de 700 personnes âgées de 55 à 90 ans, via des IRM cérébrales et des évaluations des capacités cognitives. Parmi les personnes diabétiques de type 2, qui représentaient la moitié de ce panel, les chercheurs ont identifié un déclin cognitif marqué (risque doublé en cas de diabète de type 2). Mais quel lien entre ce déclin et le diabète de type 2 ?
Contrairement à la théorie de l’équipe, la cause ne serait pas uniquement l’atrophie cérébrale étant donné que cette pathologie se déclare vers 40 ans en cas de diabète et que les patients en souffraient donc déjà au début de l’expérience. Par ailleurs, les IRM n’ont détecté aucune évolution de l’atrophie au cours des cinq années de l’expérience. Les conclusions de cette étude pointent plutôt vers l’addition de l’atrophie cérébrale à la fréquence des accidents vasculaires cérébraux, complications dues au diabète. Des travaux qui montrent bien l’importance de prévenir les complications du diabète avant même l’apparition de celui-ci, c’est-à-dire déjà lors de la période de prédiabète.
Source : Callisaya, M.L., Beare, R., Moran, C. et al. Diabetologia (2018).
https://doi.org/10.1007/s00125-018-4778-9
+33 (0)3 90 20 12 12
+33 (0)3 90 20 12 19
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