Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Docteurs Marie Pflieger, Pharmacien et Anne-Hélène Spizzo, Médecin endocrinologue au Centre européen d’étude du Diabète, Strasbourg
Depuis le 15 septembre 2018, les médecins peuvent facturer des actes de téléconsultation (réalisation d’une consultation médicale à distance entre un patient, assisté ou non par un autre professionnel de santé, comme une infirmière et un médecin). Un peu plus d’un an après, cette pratique se développe progressivement et constitue une nouvelle modalité de prise en charge des patients. Le nombre de téléconsultations réalisées est estimé à plus de 60 000 et cela augmente rapidement chaque mois.
En septembre 2019, 1 647 médecins (sur 226 000 au total en France1) ont pratiqué un ou plusieurs actes de téléconsultation, cela représente moins de 1%.
Les médecins libéraux sont en première place des prescripteurs puisqu’ils représentent plus de 85% des actes de téléconsultation. Parmi eux, ce sont les médecins généralistes (soit 45% de l’ensemble des médecins) qui pratiquent le plus la téléconsultation avec 65% des actes contre 35% pour les spécialistes (soit 55% de la profession). Les spécialités pionnières sont la psychiatrie, la gynécologie et la pédiatrie.
À l’inverse, les consultations externes et les établissements de santé ne sont responsables que de 7% des actes, soit environ 4 200 téléconsultations.
Concernant l’âge des médecins qui l’utilisent, on constate que la moitié d’entre eux a moins de 50 ans alors qu’ils ne représentent que 37% de l’ensemble des médecins. Les jeunes médecins généralistes sont donc à la pointe de cette nouvelle pratique.
La téléconsultation constitue un des vecteurs d’amélioration de l’accès aux soins sur le territoire notamment dans les déserts médicaux. Pourtant, on remarque que les régions où elle se développe correspondent également aux régions où la densité de médecins est très forte.
56% des patients qui ont bénéficié de téléconsultation ont moins de 40 ans et seulement 12% ont plus de 70 ans.
Ce nouveau mode de consultation devrait continuer à se développer. En effet, passées les premières tentatives et les quelques aléas liés aux nouveaux outils numériques, les médecins font entrer la téléconsultation dans leur pratique quotidienne.
Par ailleurs, grâce aux nouveaux textes conventionnels (avenants 6 et 15) signés récemment, les infirmiers libéraux et les pharmaciens d’officine peuvent accompagner les patients dans la réalisation d’une téléconsultation avec un médecin.
1 Selon le répertoire partagé des professions de santé (RPPS) en 2018
Source :
Dossier de presse Assurance Maladie du 12 septembre 2019
L’étude Harris Interactive menée pour Roche Diabetes Care France révèle que les Français sont partagés : la moitié envisage d’avoir recours à la téléconsultation, l’autre pas.
90% d’entre eux disent avoir entendu parler de télémédecine, mais moins de la moitié s’estime bien informée sur le sujet.
Les patients atteints de maladies chroniques et notamment de diabète se disent plus informés sur le sujet de la télémédecine (env. 40% des sondés) que les autres (35%), et d’autant plus lorsqu’ils sont diabétiques de type 2 et insulino-traités (50%). Mais en ce qui concerne la téléconsultation, ces derniers ne sont que 38% à s’estimer bien informés.
Les Français reconnaissent à la télémédecine beaucoup de bénéfices, notamment au regard des enjeux actuels de notre système de santé. 32% des patients atteints de maladies chroniques ont une bonne image de la téléconsultation et ils sont 66% à penser que c’est une bonne alternative à la consultation classique pour les maladies aiguës. Enfin, 55% considèrent qu’elle est rassurante pour les patients.
Les Français comme les patients atteints de diabète sont plus de 70% à penser que la téléconsultation améliore la qualité de vie des patients tout en faisant perdre le contact humain avec le médecin ; ils sont 78% à estimer que la téléconsultation est une solution pour remédier aux déserts médicaux mais qu’elle pourrait faire perdre les échanges avec le médecin.
Près de la moitié des répondants (49% du grand public et des personnes atteintes de maladies chroniques, et 44% des patients diabétiques) estiment que la téléconsultation est un support idéal pour le suivi des maladies chroniques (c’est-à-dire les affections de longue durée) mais qu’elle n’est pas pour autant une évolution positive de la médecine.
Source : Diabète et télémédecine : ce qu’en pensent vraiment les français et les patients – silvereco le 15 novembre 2019
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