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En bref : La pollution n’altère pas que nos poumons…

M.W.

Hiver 2018 - Lettre n°28

Selon une étude menée par les chercheurs de la Faculté de Médecine de Washington (USA), 14% des nouveaux cas de diabète dans le monde seraient directement imputables à la pollution atmosphérique. Sédentarité et mal bouffe ne seraient donc plus les seuls facteurs à pointer du doigt.

Pour en arriver à cette conclusion, l’équipe de spécialistes a bâti un modèle statistique visant à mesurer l’impact de la pollution de l’air intérieur sur le développement du diabète, et le lien démontré est significatif. L’explication donnée est que la pollution aurait un effet délétère sur la production d’insuline, et serait à l’origine d’inflammations empêchant la bonne utilisation du glucose par les cellules.

Il existe par contre un sérieux gap en fonction des pays et des politiques environnementales. Des pays où la réglementation est moins stricte à l’égard des polluants comme l’Inde sont bien plus touchés que les pays d’Europe occidentale. Les accords mondiaux sur l’environnement ont donc des enjeux encore bien plus vastes que ceux auxquels on penserait spontanément. Il en va, in fine, de notre santé à tous.

Source : huffingtonpost.fr

 

 

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