Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
« Donc, quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, alors qu’il compte d’autres jours » Coran, Sourate « El Bakara », Verset 184
Le Coran exempte les personnes malades si la pratique du Ramadan est susceptible de nuire à leur état de santé. Pourtant de nombreuses personnes diabétiques jeûnent malgré les risques de complications et des contre-indications médicales soit parce qu’elles ne se sentent pas malades, la maladie étant silencieuse, soit parce qu’elles ne veulent pas se sentir exclues de la famille ou de la communauté, le Ramadan s’associant à un moment de partage et de convivialité.
Le jeûne se caractérise par la privation de nourriture, accompagnée ou non d’une consommation d’eau. D’un point de vue médical, la période de jeûne commence à partir de la sixième heure après le dernier repas. Le jeûne fait partie intégrante de la pratique de nombreuses religions (Ramadan chez les musulmans, Carême chez les catholiques, Yom Kippour chez les israélites…).
Période très importante pour tous les musulmans, elle concerne environ 1,6 million de sujets soit 23,5 % de la population mondiale. Le Ramadan constitue le 4ème des 5 piliers fondamentaux sur lesquels l’islam a été construit. Il concerne tous les Musulmans en bonne santé physique et mentale, et ce à partir de la puberté. Le jeûne dure un mois, du lever au coucher du soleil avec interdiction de boire, de manger, de prendre des médicaments par voie orale, de fumer et d’avoir des relations sexuelles. Cependant, aucune limite n’est fixée pour la consommation d’aliments et de boissons du coucher au lever du soleil. Le Ramadan met l’accent sur le partage et la vie communautaire et est également une période de prière et de ferveur religieuse.
Le mois du Ramadan est source d’importantes modifications du rythme de vie. Après le jeûne, les pratiquants mangent abondamment (2 à 3 repas + grignotages) entre le coucher du soleil et l’aube. La rupture du jeûne est un moment convivial et de partage où l’alimentation est abondante :
Les changements concernent également le sommeil (qualité et quantité) et l’hydratation, ce dernier point étant essentiel en période d’été.
Outre le changement de rythme de vie, le Ramadan entraîne des modifications des cycles hormonaux et biologiques, qui peuvent, chez les patients diabétiques, favoriser les complications du diabète.
Le jeûne chez la population diabétique a été uniformément déconseillé par les professionnels de la santé. Les études ont, en effet, démontré une augmentation du risque de complications aiguës pendant cette période.
Pour une identification des risques de variations de la glycémie, il est très important d’augmenter le nombre de glycémies capillaires. Une mesure le matin avant le jeûne, puis tout au long de la journée et avant le repas du soir. Ne pas hésiter à rompre le jeûne si le taux de sucre est inférieur au taux définis avec le médecin.
Jeûner lorsque l’on est diabétique est une décision importante qui doit être prise après évaluation des risques, ils sont variables d’une personne à l’autre. Il est important avant de jeûner de consulter son médecin traitant ou son diabétologue pour une évaluation précise de la situation, des adaptations des traitements en fonction du changement de rythme. Tenir compte des conseils du médecin pour se mettre en sécurité. Les risques sont très importants pour le diabétique de type 1 ; ils le sont aussi en cas d’antécédents d’hypoglycémie sévère ou d’acidocétose dans les mois précédents.
Ils restent élevés en cas de diabète mal équilibré ou associé à des complications sévères. À l‘opposé, les risques sont moindres lorsque le diabète est bien équilibré, non traité par insuline ou sulfamide hypoglycémiant et en l’absence de pathologies lourdes associées.
Vous faites le choix après une évaluation des risques et les conseils de votre médecin de pratiquer le ramadan.
Avant Ramadan :
La préparation au jeûne des patients diabétiques est indispensable. L’éducation thérapeutique est, en effet, essentielle et débute dans les deux mois précédant le Ramadan.
Les précautions alimentaires : Si votre médecin vous a permis de jeûner, l’idéal est de structurer vos prises alimentaires autour de trois repas en heures décalées :
Conseils pour les diabétiques prenant part au jeûne du Ramadan :
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