Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Une récente étude américaine, publiée dans le Journal of the American Association (JAMA), a révélé qu’allaiter son nourrisson pendant au moins 6 mois permettrait aux mères de réduire jusqu’à 47% le risque de développer un diabète de type 2 (DT2) au cours de leur vie.
Pendant 30 ans (de 1985 à 2015) des scientifiques ont suivi 1200 femmes âgées de 18 à 30 ans, de toutes origines ethniques confondues et ont constaté « un lien très fort entre la durée d’allaitement d’un enfant et une réduction du risque de développer un diabète de type 2 ».
Une découverte dont la portée pourrait être non négligeable : aux Etats-Unis, près de 12% des femmes (soit près de 20 millions) sont concernées par le DT2 et 27 millions sont considérées comme pré-diabétiques.
Les mécanismes biologiques à l’origine de cet effet, a priori, protecteur restent néanmoins inconnus. La réponse pourrait se trouver du côté des hormones, mais cela reste à déterminer. La tâche sera d’autant plus ardue que le diabète est une maladie extrêmement complexe et aux causes souvent multifactorielles.
Au-delà du diabète, notons également que de nombreux bénéfices de l’allaitement ont également pu être démontrés à court comme long terme sur la santé de l’enfant (meilleur développement cérébral, risque réduit d’obésité et d’asthme), mais également sur celle de la maman (abaissement du risque de cancer ovarien et de maladies cardiovasculaires notamment)
M.W.
Sources : dépêche AFP
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