Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Une équipe de chercheurs américains issus de l’Université de Caroline du Nord a développé un nouveau patch à insuline qui se régule de manière autonome. Si ce dispositif transdermique ne concerne pour le moment que les souris rendues expérimentalement diabétiques, il ouvre une nouvelle voie de recherche et pourrait remplacer d’ici quelques années les classiques injections d’insuline qui sont le lot quotidien des patients diabétiques.
Ce patch indolore de quelques millimètres carrés fonctionne sur un principe d’autonomie et de réactivité. Il est muni de micro-aiguilles fines comme des cils, contenant de l’insuline et est posé sur la peau. Lorsque le corps est en hyperglycémie, le surplus de sucre circulant provoque un état de stress dans l’organisme. Associées aux micro-aiguilles, des enzymes sensibles à cet état de stress provoquent alors une réaction qui libère, sous la peau, les micro-doses d’insuline contenues dans le patch. Les chercheurs ont ainsi réussi à réguler la glycémie d’une souris diabétique de type 1 pendant une durée de 9 heures. Ce dispositif s’avère donc capable de normaliser rapidement la glycémie et de la maintenir dans des valeurs normales sur des périodes prolongées.
Grâce à l’excellente biocompatibilité de ce nouveau patch à insuline associé entre autres à une absence de douleur au contact de la peau, les chercheurs espèrent délivrer l’insuline de façon autonome, sans aucune intervention humaine ou électronique. Ce mécanisme biologique, décrit également comme plus réactif, assure une réponse proportionnée aux hyperglycémies en évitant ainsi le risque d’un surdosage de l’insuline. À terme, ce dispositif pourrait révolutionner la prise en charge thérapeutique des diabétiques astreints à mesurer plusieurs fois par jour leur taux de sucre dans le sang et à s’injecter, en fonction, de l’insuline.
Selon les premiers résultats de cette étude américaine, le principe de ce patch à insuline semble idéal. Il faudra néanmoins beaucoup de temps pour que cette étude puisse déboucher sur un prototype de patch adapté à l’homme.
« De nombreuses questions demeurent quant à la sensibilité du dispositif chez l’homme, notamment en ce qui concerne la vitesse à laquelle l’insuline est délivrée par rapport aux variations de glycémie, quel peut être le niveau de décalage dans le temps ? Des pistes de réflexion qui devront être explorées dans les années à venir » a indiqué le Professeur Jean-Pierre Riveline, diabétologue au Centre Hospitalier Sud Francilien de Corbeille-Essonnes.
Le Pr Zhen Gu, responsable de l’étude pour l’Université de Caroline du Nord parle quant à lui d’un patch qui « peut être personnalisé pour prendre en compte le poids du malade et sa sensibilité à l’insuline ».
Malgré ces caractéristiques qui font de cette découverte une avancée majeure, la ligne d’arrivée est encore loin. Dans un premier temps, les essais sur les animaux devraient se poursuivre ; « si ces essais chez les animaux sont concluants, nous pourrons démarrer les essais chez l’homme d’ici quelques années ». Affaire à suivre !
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