Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
Retrouvez les publications de l’ensemble de l’équipe du CeeD
Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Au service du patient via des activités de : recherche en laboratoire, valorisation avec la création de start-up, télémédecine, prévention & dépistage, formation & congrès
Face à ce défi, le CeeD et l’Université de Strasbourg unissent leurs efforts
Laboratoire de recherche translationnelle, le CeeD associe médecins et chercheurs
Les travaux de recherche de l’équipe du CeeD s’orientent autour de grandes thématiques, qui connaissent aujourd’hui de réelles avancées
Chaque année, le CeeD fait appel à des experts scientifiques pour évaluer, valider et orienter les projets de recherche
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Maladie silencieuse et indolore, une réelle épidémie mondiale.
Arnaud Bubeck, doctorant en Sciences Politiques (Laboratoire SAGE)
Une série d’articles, nommée « Priority Setting Partnership » (PSP) et réalisée par la « James Lind Alliance » (JLA)*, s’intéresse aux priorités qu’accordent les patients et les professionnels de santé à la recherche médicale. Une cinquantaine de maladies ont déjà fait l’objet de ce type d’article, allant de la schizophrénie à l’acné en passant par la médecine d’urgence. Focus sur le diabète de type 2.
En octobre 2017, un article de ce type a été publié sur le diabète de type 2 dans la revue « The Lancet Diabetes & Endocrinology ».
2588 individus ont répondu à un questionnaire qui leur demandait de lister selon eux les priorités qui devraient être accordées à la recherche (75% de personnes atteintes de diabète de type 2 et 24% de professionnels de santé). Les résultats ont montré le besoin de réduire les incertitudes concernant les causes, la prévention et le traitement de cette maladie. Le développement d’une approche qui soit centrée sur le patient semble être le point central de toutes les priorités définies par les répondants.
Parmi les dix résultats, plusieurs concernent des questions auxquelles la recherche biomédicale seule ne peut répondre. La troisième et la cinquième priorité s’intéressent par exemple à la façon dont les patients peuvent prendre en charge eux-mêmes leur maladie, et comment les aider à y parvenir. Ces questions soulèvent des problématiques complexes, car elles dépendent de l’environnement dans lequel vivent les patients, et de leurs interactions avec les soignants. D’autres questions s’intéressent aux interactions entre des facteurs qui interviennent à des échelles très différentes. La quatrième question, par exemple, s’intéresse à l’influence de facteurs psychologiques (stress, anxiété, état de bien-être mental) sur la gestion de la maladie. La septième question s’interroge sur le fait de savoir si le régime et l’activité physique doivent être considérés comme des substituts ou des compléments aux médicaments. Enfin, la neuvième question concerne la dimension sociologique voire politique sur la meilleure façon de délivrer des soutiens psychologiques et sociaux aux patients en prenant en compte les besoins individuels.
Pour répondre à toutes ces questions, les différentes disciplines qui s’intéressent aux aspects chimique, biologique, psychologique, sociologique et politique de cette maladie doivent dialoguer ensemble afin de mieux comprendre ces interactions complexes, et mieux répondre aux besoins des patients.
Fondée en 2004, le JLA est une organisation à but non lucratif dont le nom fait référence au médecin écossais James Lind (1713-1794) connu pour avoir conduit le premier essai clinique de l’histoire, en composant six groupes de deux marins souffrant du scorbut afin de leur administrer différents traitements pour tester leurs validités. Les conclusions de James Lind étaient que les agrumes pouvaient protéger les marins de cette maladie, une découverte qui survint près de deux siècles avant que la vitamine C et ses vertus ne soient découvertes. La JLA publie chaque année de nombreux articles dans le domaine médical afin de renforcer les partenariats entre les acteurs du monde de la santé.
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